Le monoxyde

Une des premières causes de mort toxique accidentelle

Le monoxyde de carbone (CO) est la principale cause d'intoxication accidentelle en milieu domestique. Les diverses sources statistiques convergent pour estimer à 6000 le nombre des victimes d'intoxications au monoxyde de carbone chaque année et à 300 le nombre des décès (chiffres obtenus par extrapolation des chiffres obtenus en région parisienne). Dans la seule région Nord Pas de Calais, le monoxyde est à l'origine de 40 décès et 1000 hospitalisations

Les causes d'intoxication sont accentuées par les phénomènes météorologiques (couverture nuageuse importante, brouillard) et les habitudes sociales (défaut d'entretien des appareils, chauffages d'appoint).

Les causes

1) Qu'est-ce que le monoxyde de carbone ?

Un gaz incolore, inodore, combustible. Sa densité est voisine de celle de l'air. Sa présence résulte d'une combustion incomplète quel que soit le combustible utilisé : gaz, pétrole, charbon, essence, fioul il se diffuse très vite dans l'environnement.

Il agit comme un gaz asphyxiant très toxique qui, absorbé en quelques minutes par l'organisme, se fixe sur l'hémoglobine.

- 0,1 % de CO dans l'air tue en 1 heure
- 1 % de CO dans l'air tue en 15 minutes
- 10 % de CO dans l'air tuent immédiatement

2) Comment survient une intoxication ?

Dans une majorité des cas, les accidents résultent de :
la mauvaise évacuation des produits de combustion (conduit de fumée obstrué ou mal dimensionné)
L'absence de ventilation dans la pièce où est installé l'appareil (pièces calfeutrées, sorties d'air bouchées)
Du défaut d'entretien des appareils de chauffage, de cuisson ou de production d'eau chaude ainsi que les inserts, poêles, cuisinières, chauffages mobiles d'appoint
La vétusté des appareils
La mauvaise utilisation de certains appareils (appareils de chauffage d'appoint utilisés en continu par exemples, groupes électrogènes…)
Parfois deux ou plusieurs facteurs cités interviennent dans l'accident

3) Quels sont les appareils à surveiller ?

Tous les types d'appareils sont concernés :
1 les chaudières (bois, charbon, gaz, fioul)
2 les chauffe eau et chauffe bains
3 les inserts de cheminées, poêles
4 les chauffages mobiles d'appoint
5 les cuisinières (bois, charbon, gaz)
6 les moteurs automobiles dans les garages
7 les groupes électrogènes à essence ou à fioul et tout moteur thermique fixe ou mobile
8 les appareils "de fortune" type braséro

Les conséquences

1) Les symptômes

Parfois les symptômes ne se manisfestent pas tout de suite. Il existe, en effet, deux types d'intoxication :

L'intoxication faible dite "chronique" qui se manifeste par des maux de tête, des nausées, une confusion mentale.

L'intoxication aigüe entraine des vertiges, une perte de connaissance, impotence musculaire voire coma et décès.

2) Quelles sont les victimes ?

Il y a rarement une seule victime mais plus souvent toute une famille : parents et enfants. Parfois, l'accident se produit dans une salle collective (dans un bar à Paris l'an dernier par exemple). On peut compter plusieurs dizaines de victimes de tous les âges.

Des situations exceptionnelles d'intempéries ou de froid entraînent une élévation des risques, car toute la population est alors concentrée par l'utilisation de chauffages de fortune.

3) Comment soigne-t-on une intoxication ?

L'intoxication dite chronique ne peut être décelée que par les médecins de familles, des auxiliaires médicaux ou sociaux qui effectuent des visites à domicile et sont parfois équipés de détecteurs spécialisés.

L'intoxication aigüe est spectaculaire car souvent plusieurs membres d'une même famille sont touchés, voir une collectivité toute entière (salle de réunion, de mariage, église, restaurant). Les intoxiqués mêmes légers sont transportés vers l'hôpital et mis sous oxygénation pour accèlérer l'élimination du gaz.

A l'hôpital, les intoxiqués les plus graves sont placés en caisson hyperbare pour une séance de 90 minutes. Après l'accident un suivi médical est assuré par l'hôpital et un suivi social est déclenché par la Direction des affaires sanitaires et sociales en particulier pour éviter les récidives et faire effectuer les travaux nécessaires sur les installations défectueuses.

Le coût de la prise en charge d'un patient intoxiqué (transfert et hospitalisation) a été évalué entre 1 500 à 6 000 euros. Globalement, les coût des intoxications au CO représente une enveloppe de 30 millions d'euros par ans en France.

4) Quelles sont les séquelles ?

Les personnes intoxiquées risquent par la suite d'être atteintes de migraines chroniques, de dépendances neurologiques (troubles de la coordination motrice, paralysies de toutes formes) invalidantes.

Les détecteurs

De tous les systèmes de détection, le plus fiable reste la cellule électrochimique. (anciennement SF330KM).

Le détecteur que nous vous proposons est à intégration, il prend en compte le taux d'exposition et la durée d'exposition au gaz toxique. Plus le taux de CO est élevé, plus vite le signal d'alarme de 85 dba se déclenchera.

Très facile de mise en œuvre, il est livré avec chevilles et vis, il ne nécessite aucun entretien.

Il a une durée de vie de 5 ans avec une garantie de 5 ans. Il possède également un autotest validant en permanence l'état de la pile et du système de détection. Dans le cas d'un dysfonctionnement, un signal sonore différent de l'alarme retentira 3 fois par minutes.

La garantie s'exécute par échange de l'appareil défectueux.

SF 350 : détecteur autonome à pile pour particuliers sans possibilité de relayage.

SF 340 : détecteur à cellule changeable (5 ans) à contact sec pouvant être relayé à une centrale de surveillance anti intrusion ou une GTC ou piloter une électrovanne. Le boîtier général est garanti 10 ans et la cellule 5 ans.

 
 
 
 
Caractéristiques
 
Principe de détection : Cellule électrochimique
Tension : 4,5 V
Durée de vie : 5 ans sous conditions d'une utilisation normale
Alerte d'indication de fin de vie : 2 bips courts toutes les deux minutes
Indication d'alarme : Alarme sonore et visuelle
Puissance d'alarme : > 85 décibels (dB) à 3 mètres
Conditions de température : -5 à +40°C
Niveaux d'alarmes :

Pas avant 120 minutes pour une concentration de 30 ppm.
Entre 60 et 90 minutes pour une concentration de 50 ppm.
Entre 10 et 40 minutes pour une concentration de 100 ppm.
Avant 3 minutes pour une concentration de 300 ppm.

Poids : 140 g approx.
Dimensions : 110mm x 76mm x 34mm
Facilité de contrôle : Oui
Fonction d'auto-vérification : Oui
 
Technologie de la cellule

La toute dernière technologie de la cellule électronique assure l'exactitude et une fiabilité complète pendant 5 ans de fonctionnement, sous conditions d'une utilisation normale. Elle a été certifiée EN50291 pour les détecteurs domestiques de Monoxyde de Carbone.

 
Installation

La SF350 peut être tout simplement accroché au mur en utilisant les éléments de fixation fournis. Aucun entretien n'est nécessaire pour un fonctionnement permanent de 5 ans, pas de remplacement de piles ni de cellules.

 
 
 
 
 
Caractéristiques
 
Principe de détection : Cellule électrochimique
Alimentation électrique : 230V, 12V, 24V
Batterie additionnelle : 9V continu
Consommation électrique : < 2,5V
Durée de vie de l'unité principale : pas de remplacement obligatoire (10 ans de garantie)
Durée de vie du module : 5 ans (garantie)
Alarme de fin de vie du module : double bip toutes les minutes
Alarme de présence de CO : alarme sonore et flash rouge clignotant
Niveau sonore de l'alarme : 85 décibels à 3 mètres
Température de service : -5 à +40°C
Niveaux d'alarmes (BS7860 : 1996) : 150ppm entre 10 et 30 minutes. 350ppm en dessous de 6 minutes
Poids : 575g approx.
Dimensions : 170 x 110 x 65mm
Bouton de test : oui
Commande de relais : disponible en option
 
Configuration

Le détecteur SF340 est le seul qui possède un module de détection amovible remplaçable tous les 5 ans par simple clipsage sur l'unité principale. Il en résulte un coût d'installation et de maintenance minimum. Une vis de sécurité permet de bloquer le module de détection et ainsi d'interdire toute fausses manœuvre.

Le détecteur SF340 offre une installation simple, facile et sécurisée. Avec sa batterie de sauvegarde, le module assure une protection même en attendant le raccordement sur secteur.

Les détecteurs peuvent être équipé d'un relais (par exemple de report d'alarme…) et d'une option d'interconnection qui permet de signaler une alarme sur l'ensemble des détecteurs raccordés.

Le détecteur assure un contrôle permanent de son bon fonctionnement.

 
 
Important

Le détecteur de CO de la série SF340 est le premier appareil au monde sur secteur avec batterie secourue et à être officiellement approuvé par la KITEMARK et la British Standard (BS7860).

Chaque détecteur utilise la cellule de détection électro chimique MIDI 40. L'unité principale est garantie 10 ans et le module de détection amovible est garanti 5 ans.

La batterie secourue du module amovible offre une autonomie de 5 ans en cas de coupure secteur la protection contre le CO est toujours assurée.

Cette série est prévue pour fonctionner à différentes tensions électriques 230, 12 et 24V.

Le détecteur série SF340 est conçu pour protéger en permanence contre le CO. Il peut être installé dans les locaux associatifs, les maisons de retraite et dans tous les lieux où le risque d'intoxication est présent.